C’est parce qu’il avait lui-même été aidé en 2007 par Initiative Loiret pour reprendre Bazille, après 12 ans passé chez 3M, que Didier Georgelin, ingénieur en mécanique des fluides, a accepté début 2016 de coiffer la casquette de « parrain IL ». Membre du Comité d’agrément de Montargis, le PDG de Bazille fait désormais partie des encore trop rares chefs d’entreprise en activité prêts à aider de nouveaux créateurs-repreneurs, au même titre que les cadres retraités des associations EGEE et ECTI qui forment la majorité des effectifs de marraines et parrains IL. « Je suis prêt à donner de mon temps pour aider de nouveaux entrepreneurs pour peu que leur projet soit vraiment porteur et intéressant, confie-t-il. Mon objectif est de transmettre mes connaissances et d’aider de jeunes créateurs-repreneurs à réussir, mais sans trop être sur leur dos ».
Le premier dossier accompagné par Didier Georgelin a été la reprise d’une parfumerie par deux jeunes femmes à Pithiviers. Le PDG de Bazille les a aidées, fin 2016, à décrocher un prêt en appelant deux banquiers et à réaliser leur business plan en contactant un expert-comptable. « Il s’agissait de leur apporter une caution morale, explique-t-il, en expliquant à mes interlocuteurs que j’avais confiance en leur projet ».
Didier Georgelin se dit aujourd’hui disponible pour offrir d’autres coups de pouce, tout en restant attentif au développement de sa propre entreprise, spécialisée dans la fabrication de tournants sphériques pour robinetterie haute pression : une activité de niche qui ne souffre aucun défaut de qualité, pour une clientèle haut de gamme qui œuvre dans la pétrochimie, le nucléaire et la défense.
« Bazille fabrique, à la carte et de façon très réactive, de petites séries de produits sophistiqués qui doivent assurer une étanchéité parfaite. Autrement dit, des moutons à cinq pattes qu’il faut livrer très vite chez le client pour faire face à la concurrence européenne ! ». Et l’assurance, pour les filleul(e)s de Didier Georgelin que leur parrain sait de quoi il parle.
Crédit photo et rédaction : Jacques Huguenin